535 av.J.C
Déjà, en 535 avant J.C, les Phocéens installent des comptoirs sur les bords de l'étang. Puis, au 1er siècle, les Romains fondent les premiers domaines viticoles : les fundis. Ainsi au fil de l'histoire, notre vignoble a dansé au rythme des siècles, tantôt torturé, tantôt aimé.
Le Domaine de la Fadèze a longtemps appartenu à la famille Albaret Maffre du Bousquet. A cette époque le nom du domaine s'écrivait « fadaise » ce qui signifie : chose sans importance, bagatelle.
En 1977, nous avons racheté le domaine qui était composé à 99% de Terret. Deux générations (Georges, Guy Lenthéric et leurs épouses) travaillent conjointement sur ces terres.
1977
1980
Fin des années 70 début 80 ils arrachent 50% du vignoble pour diversifier leurs encépagements (Merlot, Sauvignon, Chardonnay...), ils modernisent le chai et les techniques de vinifications, début de la vendange mécanique et lancement de la commercialisation en bouteille (Merlot, Grenache, Sauvignon...).
Fin des années 80 le domaine s'équipe de sa propre chaine d'embouteillage. Cela permet de maîtriser la qualité du vin de la production à la vente.
Dans les années 90 modernisation de la réception de la vendange (érafloir, pressoir pneumatique...) permettant d'accroitre la qualité du produit.
1990
2005
Dans les années 2005 renouvellement de 10 ha de vignes et arrivée de la 3éme génération qui s'investit dans le domaine, suivant ainsi les traces de ses parents et grand-parents.
De nos jours, renouvellement de 17ha de vignes et modernisation du chai avec le retraitement des eaux de cave.
Le Terret est l'un des plus anciens cépages du Languedoc. Ce cépage de blanc plusieurs fois séculaire de la région semblait voué à une disparition inéluctable. Ainsi, méconnu ces dernières années, il fit pourtant les beaux jours des maisons de Vermouth au bon temps du « dry » où il vieillissait en fûts exposés au soleil.
Souvent critiqué pour ses forts rendements le domaine dès ses débuts a cru à ce cépage et s'est battu pour le conserver et le faire rentrer dans les appellations, la famille a appris à l'apprivoiser (rendement beaucoup plus faible). Ils se sont battus pour le conserver, le faire connaître en tant que cépage et ont permis au Terret d’être reconnu et apprécié.